Le Point » s’est procuré l’avis accordant une indemnisation au jeune Théo Grataloup, atteint d’une atrésie de l’œsophage que sa mère attribue à une exposition prénatale au glyphosate. Le lien avec l’herbicide n’est pas établi.

«Deux études ont montré que la population française était bien exposée au glyphosate. Mais attention à ne pas en tirer de conclusions hâtives. Explications.»

https://www.lepoint.fr/societe/preuve-a-l-appui-les-glyphotests-sont-bidon-19-12-2019-2354140_23.php

Vous voulez un exemple de vrai populisme ? Cette campagne de mesure de glyphosate dans les urines, relayée par la télévision publique. Comme le M. Jean-Jean du reportage me serre le coeur, on va reprendre 2-3 points, histoire de l'informer.

D’abord M. Jean-Jean, sachez-le : OUI. On VA retrouver du glyphosate dans vos urines. C’est normal, on le sait : soit parce qu’il y en a des traces dans votre alimentation, soit parce qu’il y a dans l’eau que vous buvez...

Le glyphosate se dégrade en AMPA (Acide aminométhylphosphonique ), COMME les détergents d’ailleurs. Bref : on ne sait pas trop si le glyphosate et l’AMPA mesuré chez vous viennent des pesticides ou de votre lave-vaisselle, mais il y en a

Fusion AFSSA-AFSSET = @Anses_fr (public) . Chef d'unité tox à la direction des produits règlementés en charge des #biocides #pesticides #reach, une petite équipe de 25 personnes. Suite à l'affaire @GMOSeralini 2012 que j'ai suivi de près (merci...) je décide de quitter l'agence.

Car je trouvais que l'avis de l'@anses sur le sujet n'était pas assez scientifique et que le #lobbying des #ONG était de plus en plus présent. A noter que nous n'avions aucune pression des #industries au niveau de l'unité. Bref. Depuis 5 ans toxicologue global chez @BASFAgro
Ceci étant dit, je n'ai aucun intérêt à défendre le #glyphosate car BASF n'en vendait pas... Mais ça m'énerve profondément le tas de conneries qu'on peut sortir dessus à grand coup de support médiatique. Une publi = un article dans @lemondefr par... je vous laisse finir

Bon, maintenant il faudrait faire des recherches sur les auteurs de cette étude.
Le lien direct : https://www.nature.com/articles/s41598-019-44988-5#auth-1

Intéressant, mais j'aimerais quand même que l'on parle de cette exception :
Je cite «Les cohortes d’agriculteurs étudiés par la Mutualité sociale agricole (Agrican sur 180 000 personnes) et AHS (50 000 agriculteurs sur vingt ans, aux Etats-Unis) ne montrent pas de risques accrus de cancers chez ceux qui sont pourtant exposés au glyphosate au premier rang, sauf sur une forme rarissime de lymphome.»

«on a toujours 781 principes actifs autorisés, et 27 interdits (selon ce que j'ai pu retracer.) Restent autorisés des produits à la toxicité avérée, interdits dans l'UE Comme l'atrazine (puissant perturbateur endocrinien), la roténone, le Spinosad. Autre question : par QUOI remplacer les 30 000 tonnes de glyphosate ? Spoiler : il n'y a PAS de réponse, selon l'Inra.
Ajout, grâce à la collaboration d'@agritof80 : parmi une vingtaine d'herbicides autorisés au Vietnam, qui remplaceront le glyphosate, 9 sont interdits dans l'UE»

«Nous avons auditionné tous les acteurs, l' INRA et le CNRS bien sûr, car il nous importait d'apporter des réponses scientifiques à un sujet où désormais, la science est passée au second plan. Je rappelle que le glyphosate a été décrété cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de Lyon, en contradiction avec les études menées par l' Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) dont le président a affirmé que le glyphosate a été surclassé au rang de substance cancérogène sous la pression médiatique.»
et
«. Or, à la question : Le glyphosate est-il cancérogène, la réponse est non ! Il est moins cancérogène que la charcuterie ou la viande rouge qui ne sont pas interdites.»

Enfin une opinion basée sur les études SCIENTIFIQUES  et non sur des croyances.

ÉDIT : Voir ici : http://deleurme.net/liens/?k6IhWA

Gérard Lasfargues : "Le travail des agences sanitaires est d'évaluer les risques des substances actives. Dans ce cadre, l'@Anses_fr s'appuie sur de nombreuses études dont les données générées par le dispositif de #phytopharmacovigilance, dispositif unique au monde"